Santoire est le nom
Lun. 14 oct. | 19hThéâtre
CARTE BLANCHE À LAURENT POITRENAUX
Laurent Poitrenaux, acteur virtuose et lecteur hors pair, dont le père habitait à l’emplacement d’Équinoxe, se devait de revenir dans notre théâtre pour une lecture en espace à partir d’un délicat montage de textes de Marie- Hélène Lafon. Une lecture active du travail de la langue, porteuse d’infinis miroitements de paroles qui ne sollicitent pas seulement la voix mais aussi le corps.
Marie-Hélène Lafon est née dans une famille de paysans. Agrégée de lettres, elle reçoit le prix Renaudot 2020 pour son Histoire du fils, grand succès public. Dans son œuvre, il est une présence récurrente : La Santoire. Tantôt rivière du Cantal, tantôt maison, tantôt lignée, Santoire s’est fait géographie puissante et intime, puisant dans les paysages cantaliens qui parcourent ses livres. Il paraît important aujourd’hui de faire entendre ces voix ancrées dans la ruralité, son histoire, ses usages, ses attentes. Avec sa langue singulière qui se construit par agrégation de paroles, l’autrice y est présente du début à la fin : spectatrice de ses fictions, elle y prend parfois voix.
Création : 2024, première
30 ans de création !
Un mage en été en 2012, Jan Karski, mon nom est une fiction en 2013 et La Mouette en 2014, la lecture de textes d’Olivier Cadiot par Laurent Poitrenaux en avril 2019
Distribution
Un projet à partir de l’œuvre et des entretiens de Marie-Hélène Lafon, conçu par Julia de Gasquet (adaptation textuelle et mise en scène) pour la Compagnie de la Chamade.
Avec : Alix Henzelin, Marie-Hélène Lafon, Maxime Legac-Olanié, Laurent Poitrenaux et Mélanie Traversier.
Production
Agence artistique : Zelig
Avec le soutien de : La Colline, Théâtre national.